Erik Orsenna, La chanson de l’eau

ÉDITION

Parution le 4 janvier

Ouvrage à part dans la collection « Récits d’objets », ce très court texte d’Erik Orsenna illustré par Maya Mihindou emprunte la forme d’un conte enfantin, pour mettre en lumière l’importance du fleuve Congo dans le pays du même nom. Un fleuve de 4700 kilomètres, large et chaotique, cause de bien des naufrages, mais aussi objet de multiples cultes tant sa présence est centrale et vitale pour les pays qu’il traverse. À tel point que nombre de croyances lui sont attachées pour lui rendre hommage ou s’en inspirer. C’est le cas des harpes Ngombi, des instruments de musique censés faire entendre la voix du fleuve. Ce sont ces harpes que le jeune Moussa, dépositaire du don de luthier de son grand-père, s’efforce de restaurer, pour perpétuer la tradition tout en nourrissant l’espoir de réveiller l’ouïe du vieil homme.


L’AUTEUR

Économiste de formation, Erik Orsenna a commencé sa carrière dans la recherche et l’enseignement dans le domaine de la finance internationale et de l’économie du développement (Université Paris I, ENS). En 1981, il rejoint le cabinet du ministre de la Coopération avant de devenir conseiller culturel de François Mitterrand. Dans les années 1990, il rejoint le ministère des Affaires Étrangères pour traiter de la démocratisation en Afrique et des rela- tions entre l’Europe du Sud et le Maghreb. Il entre au Conseil d’État en 1985 et est actuellement Conseiller d’État honoraire. Il est par ailleurs l’auteur de nombreux romans (notamment L’Exposition coloniale, prix Goncourt 1988) et d’ouvrages de référence sur la mondialisation (L’Avenir de l’eau, Voyage aux pays du coton, Sur la route du papier, Géopolitique du moustique). Il a été élu à l’Académie Française en 1998.